mardi 9 février 2010

L'Irlande peut elle se passer de Ferris ?

La réponse est non. L'entraineur irlandais a déclaré qu'il attendait de savoir si Ferris pourra jouer (car il a bobo à son genou) avant de donner la composition complète de son équipe. Mais même sur une jambe il va aligner Ferris.

Stephen Ferris n'est pas un vrai irlandais, l'irlandais est fort, brave, parfois naïf mais franc comme de l'or, méchant comme une teigne sur un terrain, il devient le plus gentil garçon pour aller boire une guiness ou une smithwikcs en sortant, et ceris sur le gâteau, l'irlandais, comme l'Harinordoquy) n'aime pas l'anglais (moi non plus pourtant on ne m'a promis le Connacht ou la mort).

Ferris donc n'est pas irlandais, il est l'enfant caché de Dallaglio (pour le fair-play) et de Camilla (pour le charme), le filleul de Lux et Lapasset (deux négres blancs en parrain). En plus il pleure, il chouigne il fait rien qu'à rapporter, et comble de honte pour un rugbyman, hors-jeu il n'accepte pas la sanction !

Il a couté comme je le disais il y a peu 100 semaines de suspension à ses adversaires, dont 93 pour les seuls français.
Avoir Ferris dans son équipe contre une équipe française, c'est s'assurer au bas mot deux cartons rouges, donc même avec des béquilles (et ses deux yeux de verre) Ferris sera là. Dés la 11° minute il posera ses béquilles se vautrera hors-jeu, empêchera la sortie du ballon, tirera entre les jambes d'un de nos petits gars bien viril masi correct (je parierai pour Papé) et qaund il aura reçu a fessée méritée il dira "Maicresse, Maicresse, le grand là y m'a mis le doigt dans l'oeil !".

Rajoutez à cela que je pourrai même pas voir ce match... si par malheurl'arbitre est ce renégat de Kaplan, on abeau joué au Stade de France, ça fera un handicap de 15 points à remonter à 13 joueurs (car Pierre voudra venger son copain Papé !).

dimanche 7 février 2010

La revanche du Morse


Je ne m'y connais pas trop en beauté masculine, mais je pense que pendant les hymnes, le Bastareaud avec ses moustaches tombantes, ses yeux mi-clos, son acné juvénile, son regard à la Droopy, son air de (faux) grassouillet il ne faisait pas rêver les midinettes, dans le style black beauty, je pense que le capitaine Thierry est vachement plus un beau mec.

Il y a quelques mois après son épisode néo-zed, j'avais peur que sa carrière soit brisée, je ne l'espérais pas si tôt de retour en équipe de France. Et bien il a été là et bien là, le Bastareaud, que j'avais surnommé Crétino, mais pour qui j'ai toujours gardé de la tendresse. Un premier essai, où il a le mérite d'être bien placé et pas maladroit, un deuxième où il fait montre d'une accélération qui surprend pour son poids, et d'une feinte de roublard qui associé à sa puissance montre que nous tenons notre Lomu. Mais plus que cela c'est ses déblayages dans les rucks qui m'ont plu, sa manière de soulever l'air de rien le quintal d'écossais... plus facile à éviter que la table de nuit (je suis méchant mais je n'ai pas pu m'en empêcher, je ne taquine que ceux que j'aime bien).

En dehors du phénomène, que dire, un pack impressionnant mais qui demande à être revu face à des plus gros, des pilars et des talons en forme, Fufu, et Fall peut être pas au niveau, Jauzion qui a trop rentré dedans, il l'a bien fait mais ne fallait-il pas faire autre chose, Parra qui a oublié ses 3/4, une deuxième mi-temps décevante après les promesses de la première...

... rien d'autre ?

Si, quelque chose, je n'ai pas encore parlé de l'homme du match, encore mieux que le petit Mathieu : capt'aine Nalet, même si ce n'est plus lui le chef officiel, il a fait preuve de courage, d'une rage dans la défense, d'un talent d'organisation dans le jeu au prés qui font plaisir. Bravo Lionel.