mardi 15 mars 2011

Tournoi réussi ?

Il y a un petit mois, juste avant le match contre l'Angleterre, j'annonçai très imprudemment, qu'à moins de se prendre une raclée contre la perfide Albion, le le tournoi des six nations, était réussi pour la France.
Même si nous avons perdu contre les méchants anglais, même si notre attaque avait une fois encore fait honte aux Codorniou, Sella, Charvet et autres Lamaison ou Saint-André, par son inefficacité impressionnante, nous aurions pu gagner ce match, et je pensais le tournoi réussi !

Patatras, patatras, patatras !

L'Écosse et le pays de Galles ont déjà perdu à plusieurs reprises contre l'Italie depuis que celle-ci est dans le tournoi des six nations. L'Irlande n'est pas passée loin à plusieurs reprises, même l'Angleterre l'a échappé belle au moins une fois. Par contre la France avait toujours atomisé sans pitié, nos chers amis latins de l'autre côté des Alpes. Il fallait bien qu'un jour cela arrive, c'est fait, une courageuse équipe de ritals, portant bien en l'honneur du maillot, nous a fait tomber plus bas que jamais !

On peut s'attendre à pire, peut-être lors de la coupe du monde, nous allons perdre contre les Tonga ou le Japon………

Ô rage, ô désespoir, ô trois quarts inefficaces, qu'avons-nous donc fait pour mériter une telle équipe de tracteurs ?

Si aucun effort n'est fait contre les Gallois, en septembre, je serai derrière les All Black !

1 commentaires:

À 18 mars 2011 à 15:39 , Anonymous Bernardo a dit...

Passe que le rugby c'est comme un thème de jazz joué par les plus grands : ça ne sert à rien d'avoir les meilleurs improvisateurs si tu ne leur donnes pas un thème bien construit sur lequel ils pourront montrer leur savoir-faire.
Le XV de France n'a aucun style de jeu. Contre les Italiens (contre les autres aussi
mais c'était moins criant, on a vu certains des meilleurs joueurs du monde complètement perdus balle en mains car ils n'avaient ni partition, ni grille d'accords leur permettant de savoir ce qu'ils pouvaint faire et -surtout - ce que les autres allaient pouvoir faire autour d'eux).
Laporte était tout ce qu'on voudra, mais lui avait un cadre de jeu (critiquable, certes, mais existant).
Bernardo

 

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