Un homme, un match : Papy O'Gara
Cela allait arriver, l'Irlande, vainqueur du grand chelem il y a deux ans, allait connaître l'humiliation de perdre contre l'Italie.
Chose que jusqu'alors dans le tournoi des six nations, seule l'Écosse et le pays de Galles avait connu. On peut rajouter la France, qui au décours d'un grand chelem en 1997 ou 1998 avait perdu un match de gala Grenoble, contre des Italiens déchaînés. J'avais vu ce match sur la petite lucarne, et c'était par exemple la première sélection de Serge Betsen, qu'on ne pensait plus voir après une telle déroute.
Cela allait arriver, et le vieux Ronan est rentré. Ronan O'Gara, né il y a bientôt un siècle dans un obscur recoin du comté du Munster. Ronan O'Gara, les hanches dans le même état que celle de Bernardo, un foie qui a dû voir passer plus de pintes de Guiness, que de verres d'eau d'Évian.
Et qu'a-t-il fait le papy Ronan dont vous pouvez admirer le portrait sur ce billet ! Première balle : il claque un drop, et l'Irlande repasse en tête, et dans la minute qui suit, il découpe un pauvre Rital qui filait à l'essai...
Cinq minutes de terrain, mission accomplie, le vieux serviteur de la verte Eirin, pouvait retourner dans sa maison de retraite, retrouver son vieux complice Stringer, pour se ressasser leurs vieux exploits devant une camomille aromatisée à la bière brune !
PS : j'espère juste qu'ils ne seront pas remplaçants cet aprèm !
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