mardi 11 octobre 2011

La passe de Palisson

Comme le disent les irlandais, battre les Français ou la Nouvelle-Zélande ou l'Afrique du Sud c'est un exploit, battre les Anglais c'est un devoir national ! Ce sentiment est partagé par tous dans le monde de rugby je crois que tout le monde se réjouit que la perfide allusion avec son arrogance son manque de fair-play se retrouve au tapis. C'est encore plus heureux pour des Français car notamment coupe du monde cette équipe nous a souvent battu dans des circonstances pas bien jolies…… Le pire étant bien sûr ce qui s'est passé en 1991. Les rudes combats de samedi dernier ont été véritablement la vengeance de ce dernier quart de finale France Angleterre (en 1991), Blanco sauvagement agressé par la horde de Babeth II, te voilà vengé !

En dehors de la joie énorme, de battre les Anglais, si je ne devais retenir qu'une chose de ce match épique de samedi dernier, il s'agirait de l'exploit d'Alexis Palisson. Alexis Palisson, si vous le comparez cette nouvelle race d’ailiers flamboyants, du style Sonny Bill Williams, 192 cm et 110 kg, voir du gros rosbeef Banahan 202 cm, 120 kg, notre petit Palisson, à tout casser et on l’estime à 1m37 et 23 kg. Mais c'est là toute la beauté du rugby. Les plus belles actions des ailiers, pour moi c'est quand ils sont tombés leurs adversaires.

Dans ce cas-là on pense bien entendu à Jonah Lomu contre ces mêmes Anglais en demi-finale de la coupe du monde 1995, écrasant allègrement Catt et le petit frère Underwood, , je garde aussi une pensée au grand Lagisquet, ailier filiforme, qui passe en revue la grande équipe australienne, qui allait être championne l'année d'après (en 1991), ces brillants trois-quarts ratant toujours plaquage sur les crochets de feu de notre lévrier et se retrouvant le nez dans le gazon.

Maintenant il y aura aussi la place de Palisson, un peu comme celle de Codorniou du Grand chelem 1981 attirant toute la défense anglaise sur son humble personne et offre un caviar son partenaire, le Pardo de 1981 étant remplacé par le Médard de 2011.

C'est là, ça commence à 27", ça va vite, mais la façon dont il attire tout le monde à lui et offre en se retournant le ballon, est magnifique.

PS : L'essai de Clerc, avec sa toupie était pas mal non plus !

1 commentaires:

À 11 octobre 2011 à 02:08 , Anonymous Bernardo a dit...

Tu as raison sur l'exploit de Palisson, mais on ne peut pas passer sous silence l'effroyable indigence et la naïveté sans nom de la défense anglaise : à 3, ils glissent en défense sur l'ailier, laissant un boulevard à l'intérieur. 360 kg fonçant sur l'Alexis de 23 kg et demi, il n'avait rien d'autre à faire que de remettre le ballon à l'intérieur. En essayant d'y aller seul, comme dit Moscato "il y laissait une épaule et deux côtes" et avait en plus le droit de se bouffer le drapeau de touche !
J'ai trouvé que les Anglais avaient joué leur match de la même façon que les Français avaient joué contre les Tonguiens : assurés de gagner avant de jouer donc arrogance coupable, absence d'engagement, faiblesses indignes en défense (sur l'essai de Clerc aussi, la défense anglaise - dont Wilko !- n'est pas sans reproche).
Reste à jouer les Gallois, qui m'ont bien séduit depuis le début de la WRC.
Bernardo

 

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